Troisième étape de notre exploration du versant nord de la vallée du Rhône.
Nous continuons notre exploration du versant nord de la vallée du Rhône. L'étape précédente nous avait amenés à Sierre, c'est donc de Sierre que nous sommes partis ce jour-là.
De la gare de Sierre (533m), nous sommes montés vers le nord, en direction de Muraz (615m), puis nous avons pris un sentier pédestre qui monte à travers les vignes jusqu'à Venthône (799m). Nous avons fait quelques courses dans une épicerie de Venthône, puis nous avons poursuivi notre route vers le nord.
Vers les Barmettes, nous avons pris un chemin pédestre qui rejoint le Bisse Neuf. En montant ce chemin, nous avons dû contourner deux chevaux qui se trouvaient en plein milieu du chemin, et qui n'ont pas voulu bouger.
Nous avons ensuite suivi le Bisse Neuf jusqu'à la Raspille, vers La Proprija, et nous avons continué notre route le long d'un autre bisse: le Grossi Wasserleitu, ou Bisse de Varen.
Lorsqu'on se trouve à Salgesh et que l'on regarde vers le nord, on voit très nettement une végétation plus abondante qui trahi la présence de deux bisses. Celui que nous avons pris est le plus élevé des deux.
Ce bisse nous a amené jusqu'à Taschonieren (933m), un petit village au dessus de Varen.
La nuit tombait. Nous avons continué vers l'est, d'abord le long de la route, puis nous avons pris le sentier d'Inden. Nous nous sommes arrétés peu après le départ du sentier pour manger un morceau. Nous avons ensuite sorti nos lampes frontales car la nuit était tombée.
Le sentier monte jusqu'au sommet des falaises qui surplombent Rumeling, à une altitude de 1051m. Un sentier creusé dans la roche permet de traverser la falaise. Je l'avais déjà emprunté une fois de jour, c'était assez impressionnant. De nuit ça l'est moins, sauf lorsqu'une voiture passe sur la route en dessous. Nous avons avancé prudemment, car il y avait un peu de neige sur le sol.
La falaise passée, le sentier traverse une carrière, et s'enfonce dans la forêt. A un endroit se trouve une fontaine qui est toujours la bienvenue.
Peu avant Inden, nous avons rencontré un jeune chevreuil qui était couché sur le chemin. Je marchais devant, et j'ai vu tout à coup deux yeux brillants, éclairés par ma frontale. J'ai attendu sans bouger qu'Axel me rejoigne, et je lui ai fait signe de se taire. Le faon est resté là, sans bouger, jusqu'à ce que nous nous rapprochions. Il s'est alors levé prestement, et s'est enfui dans les champs.
Nous avons atteint Inden et consulté l'horaire du bus. Il nous restait pas mal de temps, alors nous sommes allés boire un verre au bistrot. Comme toujours, la tenue d'Axel a fait sensation.